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Louis Armstrong

D'abord trompettiste,Louis Armstrong a plus d'une corde à son instrument puisqu'il devient également un chanteur de grand talent. Son sens de l'innovation et de l'improvisation donne un nouveau souffle au jazz qui va désormais s'exprimer avec une trompette, celle du chanteur de jazz le plus influent de sa génération.

" Ce que nous jouons, c'est la vie ". Des propos deLouis Armstrong qui augurent de la portée de son art. Un art qu'il découvre paradoxalement dans la maison de redressement dans laquelle il est placé après avoir été arrêté en possession d'une arme.
Il a une douzaine d'années lorsqu'il rejoint l'orchestre du centre, grâce auquel il découvre le tambourin, qu'il délaisse finalement pour le cornet.

Joe " King " Olivier le prend alors sous son aile et lui trouve ses premiers contrats.

Fort de cette expérience, il part pour Chicago où il intègre le groupe du musicien, le Creole Jazz Band. Leur collaboration perdure jusqu'en 1924, date à laquelle sa femme, la pianiste Lil Hardin, le pousse à partir à New-York, où il rejoint le Fle Cher Henderson Orchestra. Aux côtés de son ami d'enfance, Clarence WillIAMs, il enregistre de nombreux morceaux. Mais c'est à son retour à Chicago que la carrière de Louis Armstrong , qui est passé du cornet à la trompette, prend une nouvelle dimension.


Satchmo ou l'homme à la bouche sacoche

Il est le leader du Hot five (qui devient en 1927 le Hot Seven avec l'arrivée d'une batterie et d'un tuba) avec lequel il enregistre " Potato head blues " ou " Muggles ", qui s'inscrivent com me de s standards du jazz dans une Amérique encore raciste dans laquelle sonne pourtant les trompettes de la renommée pour Louis Armstrong .
L'artiste, qui finance d'ailleurs certaines campagne de Martin Luther King, insuffle un son nouveau grâce à des solos exceptionnels. Sa réputation et son charisme lui permettent de s'entourer d'une petite formation néo-orléAnaise. Avec Earl Hines, Jack Teagarden, Barney Bigard et Sidney Catlett, il se produit notamment au festival de Nice en 1948. On y découvre un style nouveau, le scat, un savoureux mélange d'onomatopées et d'allitérations (" bop be doo bop bam boum bebop boo "). Le jazzman multiplie alors les tournées, en Suède ou en France, et apparaît au cinéma, notamment dans " Glory Alley " (1952) de Raoul Walsh ainsi que dans " Paris blues " (1961) avec Paul Newman.
Sa Passion demeure le jazz, qu'il ne cesse de réinventer notamment avec les " All stars ", toujours avec Barney Bigard et le tromboniste, Trummy Young. Il chante également " Blu Berry Hill ", avec Gordon Jenkins, ou encore " Mack the knife ". Autant de titres qui témoignent, comme l'affirmait Louis Armstrong , que " pour savoir jouer, il faut aimer ". Une ligne de vie qui s'interrompt brutalement le 6 juillet 1971 à New-York.

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