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Carmen

Alexandre-César-Léopold Bizet

Carmen - Ouverture

Carmen - OuvertureBizet
00:00 / 03:31

Carmen - Complet

CarmenGeorges Bizet
00:00 / 2:38:10

Description de l'Œuvre

Description Acte 1Acte 2Acte 3Acte 4

Dès les premières notes, dans un souffle grandiose, se dessine une musique éclatante de clarté et d'une puissance tragique qui enserre l'âme. Ainsi, Georges Bizet, dans un acte d'inspiration sublime, revêt l'œuvre de Prosper Mérimée d'une robe resplendissante et fatale. Les airs, duos, chœurs et danses qui émaillent cet opéra-comique – véritable fleur du romantisme français, qui demeure aujourd'hui encore la plus jouée des œuvres – ne sont point seulement d'une allure envoûtante, mais insufflent à ce théâtre bouillonnant une vie effervescente, où l'amour et ses affres prennent naissance et fin sous le ciel brûlant de Séville et de ses festivals. chanté. Depuis plus d'un siècle, l'opéra français porte en lui le visage de Carmen, en proie à la fois aux feux de la victime et à la ruse de la prédatrice, à la liberté d'une bohème et la noblesse d'une princesse aux pieds nus, entre l'émancipation et l'image de la femme moderne.

Résumé de Carmen

En l'Andalousie, sous le ciel ardent de Séville, une bohème au caractère impétueux, Carmen, se voit arrêtée après une querelle. De sa nature enflammée, elle captive le brigadier Don José, jeune homme engagé à la douce Micaëla, et lui offre, en échange de son aide, la promesse de son amour. Sous l'emprise de cette passion fulgurante, Don José, dans un acte de rébellion, libère Carmen et s'attire ainsi les fers de l'emprisonnement. Deux mois s'écoulent, et le brigadier retrouve la belle Carmen parmi les contrebandiers. Il devient déserteur, enchaîné à un amour dévorant, et, consommé de jalousie, poursuit sans fin l'ombre de cette femme, émancipée et inaltérable, repousse son amant.

Ainsi, dans la lumière cruelle du destin, Don José se trouve englouti par la fièvre de ses désirs et la violence de son amour. Alors que la foule des Arènes s'agite autour de lui, emportée dans l'instant de l'exécution de son crime, il demeure là, accablé par la pesanteur de son acte. Les derniers souffles de Carmen s'éteignent sous l'acier, et l'écho de sa mort, empli de larmes et de cris, se perd dans le vent chaud de l'Espagne. Dans cette tragédie, le brigadier, lui aussi, se perd : son âme brisée, il reste seul face à la faute, confessant son péché avec une désespérance muette. vivants de l'amour tumultueux, de la liberté brisée et de la fatalité inéluctable.

 

Acte 1

A Séville, devant la caserne des dragons d’Alcala, le brigadier Don José, fiancé à la jeune Micaëla, est apostrophé par la bohémienne Carmen qui lui jette une fleur après avoir entonné la Habanera :

Extrait : « L’amour est un oiseau rebelle »

A la suite d’une bagarre entre cigarières, Carmen a été arrêtée, et c’est Don José qui est chargé de la surveiller. La séductrice achève d’enjôler le brigadier et lui promet l’amour s’il la laisse s’évader. Envouté par Carmen, Don José la libère, et se fait emprisonner pour cela –sachant qu’il la retrouvera.

Acte 2

Deux mois passent. Dans la taverne de Lilas Pastia, repaire des contrebandiers, Carmen attend Don José, désormais libre, mais le toréador Escamillo, plein de morgue, entend à son tour briller auprès d’elle.

« Votre toast, je peux vous la rendre »

Don José est tiraillé entre son sens du devoir et l’amour irrépressible qu’il éprouve pour Carmen. Cette dernière entame pour lui une danse fiévreuse, puis le raille, arguant qu’elle ne l’aime pas. Don José tombe à ses pieds et lui avoue sa passion.

« La fleur que tu m’avais jetée »

Acte 3

Don José a définitivement rejoint les bandits, seule façon de rester près de Carmen, envers qui il se montre de plus en plus possessif. Carmen sait la menace qui pèse sur elle, tant la jalousie de Don José l’étouffe et l’écrase. Micaëla elle-même s’est lancée à la recherche de Don José.

« Je dis que rien ne m’épouvante »

Acte 4

Carmen a rompu avec Don José et flirte désormais avec Escamillo. Mais elle sent combien son destin est lié à la passion dévastatrice de Don José. Il est là d’ailleurs, qui guette son ancienne maîtresse. Hagard depuis qu’elle l’a quitté, Don José presse Carmen, la supplie, mais la bohémienne, avide de liberté, ne veut rien entendre : plutôt mourir que céder ! Furieux de la voir sourde à ses cris, Don José est comme fou. Il la menace une dernière fois, puis la frappe en plein cœur.  « C’est moi qui l’ai tuée, ma Carmen adorée… », lâche-t il en se laissant arrêter.

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