


Clair de Lune
Le troisième mouvement est le célèbre Clair de Lune, en ré bémol majeur, sur un tempo andante très expressif, joué essentiellement pianissimo. C'est peut-être la pièce la plus connue de la Suite bergamasque pour piano seul, composée en 1890. Il est probable que son nom s'inspire du poème Clair de lune de Paul Verlaine.
La plus grande partie du mouvement est jouée pianissimo, et les allers et retours entre une grande intensité émotionnelle et une grande distance en font un chef-d'œuvre de l'époque impressionniste. Elle est jouée en ré bémol majeur, à l'exception de son point de plus grande intensité, en do dièse mineur. Le Clair de Lune est composé d'une exposition du thème (lente) puis d'une réexposition dans une partie rapide, le thème revenant à la fin dans la partie lente.
C'est désormais une œuvre jouée par beaucoup de harpistes, notamment parce que la partition peut être jouée sans modification de notes.

