top of page

Ode à la joie

Ode à la joieLudwig van Beethoven
00:00 / 05:01

Contexte de composition

 

Même si l’essentiel de l’œuvre a été composé entre 1822 et 1824, la Symphonie n° 9 est le fruit d’une longue maturation qui aura duré plus de trente ans. Trente ans pour que l’idée d’une symphonie avec chœur fasse progressivement son chemin dans l’esprit de Beethoven. Trente ans durant lesquels la musique et le texte de l’Ode à la Joie évolueront en parallèle, chacun prenant progressivement forme au fil des compositions de Beethoven, avant d’être enfin réunis dans sa dernière symphonie.

Le texte de l’Ode à la Joie

Portrait de Friedrich Schiller, par Gerhard von Kügelgen, 1808-1809. Maison de Goethe, Francfort

Dès 1792, Beethoven envisage de mettre en musique le poème de Schiller An die Freude, édité en 1785. Enthousiasmé par le texte du poète allemand qu’il admire, il imagine composer un lied sur l’ensemble du poème. Mais le texte est très long et Beethoven songe plus tard à le remanier, à faire un tout avec des morceaux détachés de la Joie de Schiller, comme il le note en marge des esquisses de la Symphonie n° 8 datant de 1812. À plusieurs reprises, le compositeur ébauche divers thèmes musicaux sur le texte de Schiller, avant de véritablement l’envisager comme final de sa symphonie avec chœur. Pour cela, il opère des coupes dans le poème original, ne conservant que le tiers du texte environ, et modifie l’ordre des fragments retenus afin de leur donner plus d’unité.

© 2023

bottom of page